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Les anges gardiens (20)
dimanche 28 mars 2004, par
Zeig est plié de rire, Stéphanie pas mécontente quand aux autres ils sont ravis. Ils vont pouvoir changer de sujet de conversation. Et Ô miracle, les histoires d’amour aplanissent toutes les différences. Surtout si ce sont celles des voisins...
Zeig : Bravo Mademoiselle Trochu, grâce à vous, va y avoir de l’eau dans le gaz entre Eric et Juliette !
Calvère : Le fait est que Juliette semblait très contrariée.
Tadzi : Si Monsieur Son ne peut plus plaisanter avec les femmes, elle n’a qu’à le mettre sous globe son amant. N’empêche que je ne vous croyez pas Omard quand vous disiez que tous les deux, ils faisaient crac-crac !
Stéphanie Trochu Elle fera comme moi la Juliette, elle en prendra d’autres. On va pas se mettre la tête à l’envers pour un mec !
Aldaric : Toi ce serait plutôt le cul que tu mets à l’envers pour les mecs !
Stéphanie : Qu’en sais-tu, je n’ai pas encore coucher avec toi ?
Aldaric : Parle pas de malheur, je n’ai pas de prime de risques.
Zeig : De toute façon Aldaric, c’est la mère Michu qui le branche bien !
Aldaric, Exact, elle a du répondant cette nana. Il y a aussi la petite Edelweiss, elle a l’air d’être une fille sérieuse.
Calvère : Ha vous aussi, vous avez une préférence pour les femmes sérieuses !
Aldaric : Je n’ai pas envie de me ramasser des maladies.
Stéphanie : Mais, messieurs, primo je ne suis absolument pas malade et secondo, les préservatifs ne sont pas fait pour les chiens. Ca se saurait...
Fabien : T’aurais déjà testé ?
Stéphanie : Quoi les présés ou les chiens ? Au lieu de dire des conneries, si tu as 5 minutes, tu montes chez moi ? J’ai retrouvé le bouquin dont je te parlais.
Fabien : Ca roule, ma poule..
Stéphanie : Salut tout le monde !
Aldaric : En plus elle se farcie des gauchistes ! Berck ! Elle n’a aucune moralité cette gonzesse ! Décidément, je préfère Juliette. C’est une vaginocrate haineuse, certes, mais c’est marrant de faire grimper au plafond des féministes, après elles ne sont plus certaines de la suprématie des femmes.
Tadzi : Aldaric, vous êtes un sadique. Et pis madame Michu fréquente mon locataire.
Aldaric : Ouais, mais votre minet, il reluque le cul de Stéphanie et la Juliette elle a pas l’air d’accord. Donc, si il y a une scène de ménage entre votre Eric et notre Juliette, j’ai toutes mes chances.
Zeig : Ca c’est pas con !
Calvère : Je dirais même que c’est très bien penser. Vous êtes un as de la stratégie, mon cher. D’autant que la mère Michu, elle les préfère dans vos âges que dans le mien ! Vous nous tenez au courant Aldaric ?
Zeig : Pourquoi monsieur Calvère ? Vous nous tenez au courant vous, quand vous soulevez les jupes d’une femme ?
Tadzi : Messieurs, je vous laisse, je vais rejoindre mon mari.
Zeig : Y’en a qui se sentent coupable dans le coin.
Aldaric : Coupable de quoi ?
Zeig : D’avoir des fuites d’eau dans leur immeuble, hein monsieur Calvère.
Calvère : Omard, vous ne changerez jamais. Je serais curieux de savoir si vous savez colmater des fuites d’eau. Sans doute votre charmante épouse pourrait nous renseigner ?
Zeig : Monsieur Calvère, il y a assez de célibataire et de salopes dans le coin, ne vous avisez pas à parler à ma femme.
Calvère : Je me le tiens pour dit. A plus tard !
Franck remonte chez lui par les escaliers, il trouve Nadia au second étage en train de balayer. Elle l’a entendu arrivé, mais fait mine de rien. Il s’arrête juste derrière elle, lui soulève la jupe, fait sa petite affaire rapidement comme d’habitude avec elle et continu son ascension sans lui avoir dit un mot !
<center<Pendant ce temps le cocu fanfaronne.
Zeig : Il en menait pas large le vieux beau. Il sait qu’avec moi faut pas rigoler.
Aldaric : Tu es sà »r qu’il s’est tapé la Tadzi ?
Zeig : Un peu, ce mec c’est un pervers vicelard. Quant à l’autre conne, elle se donne le grand frisson sans risques.
Aldaric : Elle couche beaucoup la Tadzi ?
Zeig : Ca je sais pas, mais elle a passé plus deux heures avec lui dans un couloir. Et il y a des voisins qui ont entendu des choses, ce jour là !
Aldaric : Quoi ?
Zeig : « Je suis une femme sérieuse monsieur Calvère  » Tu vois le genre. Tu vas pas me dire qu’après lui avoir ça, si elle ne s’était pas fait enfiler, l’autre serait resté à inspecter la fuite tout l’après-midi ?
Aldaric : c’est vraiment toutes des salopes, les bonnes femmes. Allez je vais voir mes potes.
Zeig : Bonne après-midi.
En chemin Aldaric, repense à ce qu’il a vu dans l’escalier cette semaine. Il sait que Nadia se fait lutiner par Calvère, mais il n’ira pas le dire à Omard. De toute façon c’est pas son problème... Tout même, même quand elles sont un peu conne, faut qu’elles aillent voir ailleurs. Toutes des salopes !