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Jeudi, loin des anges de la rue Pine
samedi 3 avril 2004, par
Stéphanie : C’est tout !
Alors Eric s’est senti obligé de l’embrasser sur la bouche. Pendant le baiser, il a glissé sa main sous la jupe de sa voisine. Elle a commencé à sa trémousser pour signifier qu’elle attendait plus.
Mais, voilà Eric est du genre soumis et il lui a grattouillé très maladroitement le minou. Cela a duré quelque minutes. Agacée par ce qu’elle croyait être de l’inexpérience, elle lui a rageusement enlever la main. Pauvre Eric lui si bien élevé !
Stéphanie : C’est bon arrête, tu ne sais rien faire.
Eric : Ce n’est pas ce que disent mes conquêtes d’habitude.
Stéphanie : OK ! On en parle après le film, laisse tomber.
A la sortie du cinéma, Eric toujours un peu naïf lui demande ce qui lui a pris au cinéma.
Stéphanie : Je ne sais pas ce que tu fais à Juliette, mais elle doit se contenter de pas grand chose !
Eric : Je t’interdis de dire du mal de Juliette, c’est une femme formidable.
Stéphanie : Je vais être claire, j’ai autre chose à faire qu’à jouer les professeurs de sexe ! Si tu veux une femme, il faut apprendre à lui faire correctement des caresses. Tes gratouillis, j’appelle pas ça des caresses !
Eric : Et toi ! Tu m’as fais quoi au juste ?
Stéphanie : Parce que Môssieur veut que l’on lui donne le grand frisson et se laisser faire comme une nana !
Eric : Une vraie femme sait donner du plaisir à son homme !
Stéphanie : Tu n’es pas mon homme, mais un mec qui fantasme sur mes performances sexuelles .Un vrai « homme  » sait titiller un clitoris. Et aussi mettre sa tête entre les cuisses d’une femme !
Eric : Qui te dis que je ne sais pas ?
Stéphanie : Vu l’aperçut que je viens d’avoir, pas besoin que l’on vienne me le dire. Tu es tout juste bon à te laisser emmignoner par les vieilles. Reviens me voir quand tu auras terminer ta première année de dépucellage avec Juliette.
Eric : Nous étions au cinéma, il y avait du monde ! Tu n’as donc aucune pudeur ?
Juliette : Tu parles, ils avaient tous le regard rivé sur l’écran et la torture de Jésus. De plus j’ai des amans qui me prennent dans les lieux publics et je trouve ça très excitant.
Eric : Bon, on ne va pas se fâcher. Faisons comme ci de rien n’était.
Stéphanie : Ce ne sera pas difficile vu qu’il ne sait rien passé. Sache que je ne t’en veux pas, mais une femme ratée par un homme est toujours désagréable après. C’est tout ! Je vais passer un coup de fil à un copain et il va me faire ce dont j’ai besoin. Rentre bien, je te laisse.
Eric : Bonsoir ! Envoie-toi bien en l’air.