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C’est mauvais, ça tue et ça pue
On en est dépendant, mais mourir de ça ou d’autres choses !
vendredi 2 avril 2004, par
Une plongée en apnée dans l’univers impitoyable des fabricants de cigarettes, un reportage signé notamment par Françoise VALLET, diffusé dans « Envoyé spécial  » jeudi 1er avril 2004. La bande annonce nous laissait entrevoir que nous allions apprendre avec précision le contenu des cigarettes. A la fin du reportage qu’en est-il ? Au fond fumer est-il plus dangereux que boire ou conduire ? A vous de vous faire une idée.
Résumé :
Nous apprenons que l’industrie du tabac manipule le produit. Un ancien cadre supérieur américain, licencié d’une firme de tabac, contraint de signer une clause sur le secret de la fabrication, décide en 1993 de rompre le silence, pour le bien de tous. C’est donc grâce à lui que depuis 10 ans les militants anti tabac terrorisent les fumeurs. Parvenue à convaincre une femme politique, élue le 21 juillet 1998 à la tête de l’OMS, celle-ci va faire du combat de cet américain, son combat. Nous lui devons dans toute l’Europe, cette inscription assassine (en vertu de la loi de l’auto suggestion) sur les paquets de tabac : « Fumer tue  ».
Nous apprenons également que les industriels se comporteraient comme des mafiosi, achetant, menaçant, mentant, soudoyant toutes les couches influentes de notre société à travers le monde, afin de pouvoir continuer à nous empoisonner. Nous découvrons que les jeunes sont les cibles privilégiées des fabricants de cette drogue qu’est la cigarette.
4 à 8 mille composés chimiques seraient amalgamés en une sauce qui elle même serait inclue avec le tabac. Deux sortes de produits chimiques (engrais, fongicides, colle, colorants, goudron, etc.) :
Ceux destinés à rendre plus agréable le tabac à fumer afin de lui ôter son âpreté : réglisse, sucre, coco, etc.
Ceux qui permettent à la cigarette d’être plus facilement absorbés et de rendre dépendant.
5 millions de tués par le tabac par an dans le monde.
Néanmoins, un scientifique français, nous apprend que tout produit qui brà »le produit du goudron !
Les campagnes d’informations contre le tabac, sont financées et réalisées par les fabricants de cigarettes au Etats-Unis. La cigarette y est présentée comme un produit réservé aux adultes. ManÅ“uvre pour inciter les jeunes à transgresser l’interdit nous explique la journaliste.
Le film est terminé
On ne sait toujours pas avec précisions de quoi sont composées les sauces mélangées au tabac. D’après ce reportage, elles sont le fruit de recherches de scientifiques dont le but est de rendre dépendant et ainsi de conserver des clients à vie. Pourtant en France, il existe un institut qui analyse le contenu des filtres des cigarettes consumées..
Pourquoi les gouvernements et l’OMS ne peuvent-ils pas obliger les fabricants à changer la composition ? Ou simplement à interdire de mettre autre chose que du tabac dans les cigarettes ?
Si l’on se réfère au reportage, les industriels rémunéreraient beaucoup de gens influents, financeraient des partis politiques, achèteraient mêmes des scientifiques de renommée internationale pour qu’ils freinent les lois ou qu’ils minimisent les effets néfastes du tabac. A la manière des scientologues, ces industriels auraient infiltré tous milieux importants... Nous voici dans la dynamique du complot planétaire.
Tels les gens d’extrêmes droite ou les intégristes musulmans qui voient un complot judéo-maçonnique à l’échelle mondiale ou encore comme l’extrême droite (toujours) qui voit aussi un complot musulman planétaire., telle l’extrême gauche qui voit un complot du grand capitalisme, nos associations anti tabac sont parvenues à convaincre un groupe de journalistes à monter un reportage qui montre images, son et sous-titres à l’appuie, combien le complot planétaire des industriels du tabac est vrai...
Que les patrons des grosses firmes de cigarettes fassent pression sur les gouvernements, nul n’en doute. Pas besoin d’un reportage pour l’apprendre. Le téléspectateur n’est pas plus stupide que l’électeur de dimanche dernier.
D’où vient la frustration des fumeurs ?
Pourquoi cette sensation de frustration à la fin du film ?
Parce que Françoise VALLET est allée, en Suisse, en Europe, aux USA, a tenté de visiter le laboratoire d’une grande firme, est allée dans un institut français, un laboratoire bordelais, elle a promené son équipe dans un service hospitalier pour dépendants aux drogues, elle a interviewé des fumeurs dépendants, et une infirmière qui a décidé d’arrêter de fumer.
Mais, elle n’est pas allée trouver des représentants de gouvernement pour leur demander pourquoi à Bruxelles, les députés européens ne votaient pas une loi interdisant aux fabricants de mettre des agents de texture et de saveurs dans les cigarettes. ?
Pourquoi au lieu de taxer lourdement le fumeur qui serait une victime, puisque qu’empoissé très jeune, ne pas taxer les industriels du tabac au nom du principe pollueur payeur ?
Un reportage presque pour rien. Les fumeurs dépendants, n’en sont certainement pas sortis convaincus. Même si grâce à une Présidente de l’OMS, il est inscrit sur les paquets de cigarettes « FUMER TUE  ».
Les personnes venant de s’arrêter de fumer parce que c’est trop coà »teux, ont dà » être aux anges, persuadés d’avoir échappé à la mort !
Quant aux autres, les non-fumeurs combattants du tabagisme actif et passif, ils n’hésiteront pas à monter dans leurs véhicules, ni à faire tourner le moteur, empoisonnant sans remords l’air que nous respirons tous !
Mais le politiquement correct est sauf ! Ils ne fument pas !
Françoise VALLET dans votre reportage nous avons appris que 5 millions de personnes fumeuses décédaient dans le monde à cause du tabac. En France, les chiffres varient, entre 82 000 et 150 000 morts liés au tabagisme, suivant les médias. Combien de morts à cause de l’alcool dans le monde ? Combien de morts à cause des véhicules à essence sur la planète ?
Conclusion
Oui, tous ensembles luttons contre ce fléau qu’est la cigarette, dont un de ses ennemis déclaré depuis 1993, n’est autre qu’un ancien employé d’une firme de cigarettes américaine qui s’est fait virer comme un malpropre (comme seuls savent le faire les entreprises américaines).
Les USA, une nation citée en exemple et copiée par l’Europe parce qu’elle incarne le pays où les citoyens ne sont pas assistés ! Quel exemple en effet ! Si ce monsieur n’avait pas été licencié, si ces industriels qui parviennent à acheter même nos politiques avaient mis le prix pour conserver dans leur entreprise cet employé ? Nous pouvons raisonnablement nous autoriser à penser qu’il n’aurait pas craché dans la soupe, que nos hommes politiques n’auraient pas vu une aubaine pour taxer ce peuple de fumeurs et que Françoise VALLET nous aurait fait un autre reportage, celui sur les méfaits des gaz qui s’échappent des pots d’échappement justement et par exemple !