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Le mal des autres
dimanche 29 août 2004, par
J’aime bien dire du mal des autres. Pas de tout le monde, non ! juste ceux qui le méritent... Les hommes disent tout le temps que les femmes ne peuvent pas se blairer entre elles. Ce n’est pas vrai ! Enfin ce n’est plus vrai... Et ça dépend des femmes. Si ce sont des nouilles, c’est permis, c’est même d’utilité publique. Remarquez, énormément d’hommes ont droit au titre de nouille, réellement on se demande d’ailleurs s’il en existe qui peuvent y échapper... Mais, bon ce ne sont que des hommes, nous n’allons pas leur demander d’inventer le fil à couper le beurre ! Ce serait inhumain, de leur faire prendre le risque d’attraper une méningite...
Dans certains milieux, comme les salons littéraires, ça devait être le cas. Dans les milieux ouvriers, les femmes n’avaient pas de temps à perdre en bavardages insipides. Dans les immeubles, on se laissait aller à parler de ses voisins... Dans les villages, on commentait le moindre écart de Pierre, Paul et Jacques, ça occupait... La fée télévision ne fournissait pas encore de quoi dénigrer.
Aujourd’hui, l’environnement a évolué techniquement parlant. Alors ce que font ses voisins de palier on s’en fout ! Sauf moi, mes voisins les muets viennent de fichent une peignée.. L’été dernier beaucoup ont été surpris d’apprendre que les vieux de leur immeuble étaient décédés pendant la canicule... Certains ont même appris qu’il y avait des vieux dans leur escalier... Si on ne sait pas qu’ils existent, il devient difficile de dire du mal des gens. ! En revanche nos indifférents, à leur entourage, sont parfaitement au courant de l’existence des malheureux du bout du monde. C’est beau l’altruisme ! Beau comme de l’égocentrisme !
Une nana de bureau, que je ne peux pas piffrer, parlait un jour d’une population qui ne subsistait qu’avec 2 euros pas jour. Cette dinde, n’est pas trop mal foutue, alors les mecs y allaient de leurs larmes à l’Å“il.. On n’attrape pas les mouches avec du vinaigre ! J’ai les pieds sur terre alors, je lui fit remarquer que tenir compte du contexte dans lequel ils vivaient serait équitable.. Cette pouffe, me fit un procès d’intention quelques mois après. Elle voulut me faire passer pour une « fasciste  » (elle n’y connaît rien en politique) me prêtant des propos que je n’avais pas dit... cette débile, incapable d’avoir des idées personnelles, avait emprunté au film « la Traversée le Paris  » le fameux « Salauds de pauvres  » me confondant ainsi avec Jean Gabin.
Je ne sais pas pour vous, mais moi ce genre de conne, ça tape sur la cafetière. Madâme, s’y croit sous prétexte qu’elle milite pour José Bové... Tant mieux pour elle ! Mais manque de bol, il n’est plus d’actualité le moustachu casseur de fast-food, éjecteur de toffeurs (Larzac 2003) et destructeur de maïs.... Je pourrai écrire un roman de mon aversion à l’égard de cette tricheuse, menteuse. Il faut dire que la pétasse, m’a fichu en mauvaise posture, je l’imagine bien jouissant et ricanant du mal qu’elle m’a fait !
Quoique, de mon côté, je l’ai pas mal savaté. Même si j’ai dà » me griller partiellement pour y arriver, mais le jeu en valait la chandelle. A part quelques abrutis inconditionnels de la nénette, elle est finie !
Quand je prends du recul, je sais bien que sa bêtise crasse servirait, à elle seule à l’excuser, mais elle a été couverte par les chefs. Ca, ça ne donne pas envie de pardonner. D’abord parce qu’il est important de leur mettre le nez dans leur caca aux chefs ! Vivement l’abolition des privilèges !
Dire du mal d’un ennemi ce n’est pas médire... Ca procure du bien-être de baver sur une personne qui vous a fait des vacheries. Mieux vaut dire du mal de ses voisins que de tenir des propos racistes ou antisémites, c’est pas interdit par la législation !
Donc, je vous disais que j’aime bien dire du mal des gens, de certaines gens... Comme vous tous. La différence demeure dans le fait que peu d’entre vous osent l’avouer...
Mais dès que vous avez la possibilité, sous couvert d’anonymat, de vous laissez aller, vous ne vous en privez pas ! A vous lire sur Internet, je sais de quoi je parle.
A ce jeu les hommes ne sont pas les derniers ! Bizarrement, ils disent plus de mal des femmes que de leurs congénères ? ? ?