Ecrire
Pour soi ou pour être lu
vendredi 18 décembre 2015, par
Ce qu’il y a de bien dans l’écriture c’est que l’on peut évacuer ce qui nous obsède, nous perturbe, nous enthousiasme, nous interroge, etc.…
Est-ce aussi efficace lorsqu’on atteint un certain niveau de zénitude ? A-t-on toujours envie d’écrire ? De parler de soi, de ses idées et points de vue ?
Rien n’est moins certain, l’angoisse de la page blanche voir plutôt la flemme de pondre un article. A moins qu’à la place d’être zen on a pris tellement de distance avec ce qui fâche que tout nous est égal.
Ce site où vous pouvez consulter nombre d’articles traitant de beaucoup de sujets est le reflet de ce que vous avez lu dans le chapeau. A une époque le besoin d’écrire et de partager nos points de vue se faisait sentir à travers les rubriques.
Puis est survenu un changement professionnel et la sécurité on fait que les articles se sont petit à petit espacés pour presque s’arrêter.
L’envie de rédiger s’est estompée. Ce n’est pas de l’indifférence face à l’actualité et les faits de société qui nous entourent. Cela tient simplement au fait que l’on rationalise.
Pourquoi faire 2 pages d’un fait alors qu’il peut parfaitement se résumer en quatre à cinq lignes ?
Pourquoi faire compliquer quand on peut faire simple. On pourrait dire qu’en fait l’important est d’aller à l’essentiel.
Ce qui revient à dire que les écrits que l’on produit après une grande période d’inactivité rédactionnelle ne servent plus de thérapie.
Et pourtant nombre de faits sont sujets à controverse : la politique et les déclarations et décisions des politiciens, la publicité et les messages implicites qu’elle envoie qui sont déchiffrables sans pour autant être une lumière, les grandes administrations auxquelles nous sommes confrontées (Ex. : Pôle Emploi, les assurances, les banques…), les séries télévisées… Sans oublier les comportements de masse face à certains événements.
En conclusion il y a beaucoup à dire, cependant est-ce que cela sert ? Les politiciens seront toujours aussi anguilles dans leurs déclarations, les publicistes persistent à croire qu’ils peuvent nous leurrer, les administrations font toujours autant de publicité mensongères (les assurances) s’arrangent pour prendre notre argent et trouvent toute sortes de bonnes raisons pour ne pas honorer leur contrat (quand elles ne tentent pas d’ignorer leur propres lois : Pole Emploi et l’Unedic. Quant aux humains ils se comportent toujours comme des moutons ( « Même pas peur  », un pétard éclate et tout le monde se met aux abris)…
On peut penser qu’écrire aide quand on a besoin d’évacuer un trop plein d’émotions et ne pas écrire permet de se faire oublier du monde virtuel.