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Anti-coaching !
jeudi 19 janvier 2006, par
Aujourd’hui j’écoutais Aligre FM au cours de l’émission « Les jeudis littéraires » j’ai été interpellée par une réflexion de Guillaume Gandelot un des chroniqueurs attitrés de cette station FM. Sans le vouloir je suis allée plus loin dans le cheminement de sa pensée.
Prolongement de la pensée des autres !
Ce titre ne signifie pas que je vais interpréter la pensée de Monsieur Gandelot, mais que sa réflexion à fait surgir en moi une réaction ! En fait je ne partage pas totalement sa position ferme contre "les changements préconisés sur papier". Et je vous expliquerai pourquoi après vous avoir livré une synthèse de son intervention.
Guillaume nous a fait une brillante démonstration d’un ouvrage dit de « littérature ouvrière  » « l’Homme au marteau  » de JEAN MECKERT. Puis il nous fait part à l’antenne de son avis. En substance il nous dit à peu près ceci, un livre anti-coatch, un livre qui explique que c’est facile sur papier de dire que l’on peut changer son quotidien en claquant des doigts, mais qu’il est plus difficile de réaliser ce changement. Ce qui résume assez bien le livre qu’il nous a présenté, puisque le héros, Augustin Marcadet las de son quotidien tente une fuite, mais revient très vite dans ses vielles habitudes.
Que dire de tout cela ? On peut changer de montre, de lunettes aussi, mais on peut changer sans le prévoir, parce que justement, un jour le quotidien, la répétitivité de nos actes nous insupporte ! On peut également être ennemis du changement, c’est souvent vrai en prenant de l’âge. Changer veut dire aller vers l’inconnu ! L’inconnu n’est pas générateur de tranquillité d’esprit. Hors c’est bien de cela dont il s’agit. Beaucoup on besoin de confort moral ! Et rien ne remplace dans ce domaine l’habitude. L’habitude avec son cortège de certitudes ou demain sera identique à hier où rien ne viendra flétrir cet océan de calme et d’ennui. ô ! Combien rassurant !
Alors certes, le métier nouveau aux accents anglo-saxons, de coach, peut-être tourné en dérision. Mais non pas pour ce qu’il peut réellement apporter, mais pour les tarifs parfois exorbitants que peuvent demander les praticiens ! C’est là que je me désolidarise de Guillaume !
Je dirai qu’en réalité les changements peuvent être amorcés ! Mais les choses doivent être faites de façon simple. Tu fais quelque chose pour moi, et je te renvoie l’ascenseur ! Tu m’ignores ou tu ne fais rien pour moi, ne t’attends pas de ma part à des éloges de toi ou à de la publicité à ton égard !
Nous entrons dans une société d’échanges réels, basés sur le bon sens ! Il est logique de jouer donnant-donnant, autrement on se retrouve dans une relation de dominant et dominé !
Cette nouvelle forme ou mode de vie va remplacer l’expression de nos politiciens « le tout gratuit est un non sens  » Dans cette optique nous allons :
Faire nos courses chez les commerçants qui vont nous aider en plaçant une de nos pubs !
Nous ferons de la publicité pour tel ou untel qui nous en fera !
Si M. nous achète nos produits et qu’il a quelque chose à vendre. Nous lui achèterons ses produits.
Etc.
Des personnes, comme les chanteurs, acteurs connus, etc. que leur importe t-il que nous fassions leurs éloges ? Et que font-ils pour nous ?
Pour tout nous devons avoir cette démarche, nous ne sommes pas des milliardaires, il n’y a aucune raison que nous soyons des mécènes ! Certes ils auront toujours leur clientèle de fan, mais toute la presse le dit et le répète, il y a une perte de lecteurs ! Sans doute monsieur et madame « tout le monde  » s’intéressent-ils de moins en moins à l’actualité people…
C’est pourquoi les plus réticents aux changements en sont souvent les plus grands acteurs. Le coaching ne fait que désigner une personne qui entraîne les autres à savoir mieux gérer leur carrière. On ne change pas pour changer parce que c’est la mode ! On apprend à aborder les changements sans se laisser envahir par des émotions/réactions négatives. Vaincre sa propre résistance aux changements, c’est rester acteur de sa vie.