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Lettre ouverte aux syndicats de salariés
Urgence à faire disparaître un contrat
vendredi 27 avril 2012, par
Le contrat intermittent à durée indéterminé est légal, mais c’est une abomination. Car, la fin d’une période d’essai à l’initiative du salarié est assimilée à une démission et pénalise en cas d’allocations chômage. Mais, pire, les salariés connus pour être sous ce type de contrat ne sont pas pris en compte par l’UNEDIC.
Depuis 2008, je me suis fait piégée deux fois par ce type de contrat. Je suis senior et trouver un CDI relève de l’utopie.
La première fois, je n’avais pas lu intégralement mon contrat. Comme c’était une de ces nombreuses entreprises scélérates, ils m’ont démissionné d’office quelque mois plus tard. A l’époque j’avais largement assez cotisé pour avoir droit à un recalcule de mes droits. Cependant, le mot démission m’a plongé à l’ASS (420€ environ/mois) au lieu de 1100€. Autant dire que mon ASS (Allocation spécifique de solidarité) est loin d’être de l’assistanat. J’avais à mon compteur d’heure plus de 700h travaillées pour lesquelles j’avais cotisé.
Le seconde fois date de septembre 2011. Il me manquait une vingtaine d’heure pour avoir droit à un recalcule d’ARE. J’accepte une mission de 7h et je signe ce maudit contrat CIDI (CDI intermittent) mon contrat stipulé que j’avais 2 mois de période d’essai et qu’il m’assurerait 35h de travail dans l’année. Moins d’un mois après ma mission, je mets un terme à ma période d’essai. Mais là , la donne UNEDIC a changé mettre fin à une période d’essai ou démissionné c’est équivalent, il est considéré que l’on met en position de chômage volontaire… Ce sont donc des contrats de travail scélérats bénis par un gouvernement qui ne peut nous faire croire qu’il entend ceux qui souffrent.
Mais, pour que ce type de contrat soit légal, il faut bien comprendre que les syndicats de salariés n’y ont pas fait barrage.
TOUS coupables, et in fine le salarié/travailleur reste la victime de pratiques proche de l’esclavagisme, voir de l’escroquerie financière.
Alors, vous les syndicats de salariés, faites en sorte que les contrats intermittents à durée indéterminée soient interdits, car le salarié tenu par ce type de contrat ne peut pas vivre…
Il peut avoir en parallèle une autre activité salarié, me direz-vous, mais il peut aussi travailler au black.
Dans l’article Travail au noir je vous explique pourquoi là encore les gens sont poussés, encouragé à travailler au black.
Dans les deux cas, le gouvernement a une grande part de responsabilité.
Halte à la propagande de libérer le travail, au contraire il faut revenir à un encadrement beaucoup plus sérieux, les entreprises ne maîtrisent pas assez la valeur honnêteté où toute peine mérite salaire en temps voulu.
La travail au noir coà »te cher au pays entre 14 et 16 milliards d’euros chaque année, mais les responsables ne sont pas ceux qui n’ont plus que cette solution pour vivre.