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Dynamique de groupe
Comment vivre en harmonie ?
mercredi 19 novembre 2003, par
La société est composée d’une multitude de groupes. Internet venant ajouter une possibilité d’en accroître le nombre à l’infini. Au sein des groupes, il y a des voix à l’unisson et des voix discordantes, qui à tort ou raison ? Pourquoi les groupes ne durent-ils jamais ? Quelle est la part de responsabilité de chacun à commencer par celle du leader ?
Schéma fonctionnel
Ce qui suit est un principe de base, pas une affirmation.
1 : Avoir une cible commune. Cela peut-être un projet commun, s’il s’agit d’un groupe de travail. Ca peut aussi être une entité qui va permettre la naissance d’un groupe.
2 : la viabilité d’un groupe dépend de l’interactivité de chacun des membres face au projet, entre chacun et de l’énergie individuelle dépensée pour le groupe et/ou le projet.
3 : Le système fonctionne sur deux énergies.
a)Energie de production, tous les membres sont concentrés et n’opèrent que pour atteindre le but.
b)Energie de solidarisation « tous pour un, un pour tous  »
4 : Tout groupe est amené tôt ou tard à disparaître. Soit il s’auto détruit (cas très fréquent) par manque d’énergie, soit il se transforme et se diversifie.
5 : Avant de disparaître un groupe bien étudié, atteint presque toujours un niveau maximum. C’est ce que l’on appelle la maturité.
Chaque groupe se dote d’un « leadership  »
Le leader doit naviguer entre la distance qu’il doit conserver par rapport au groupe et l’investissement qu’il se doit de mettre dans l’animation du groupe.
Il est celui qui incite le groupe à se remettre en question, afin de pousser chaque membre à développer une conscience de groupe.
obstacles à la dynamique
Tout groupe naissant ou constitué rencontre des obstacles. Ceux-ci proviennent souvent du groupe lui-même.
C’est pourquoi, il est bon de clarifier son contenu et de demander à chacun individuellement les raisons de sa motivation pour l’intégrer. Pour sa survivance le groupe doit procéder à des autoévaluations régulières.
La pire décision qu’un groupe puisse prendre, c’est l’éviction d’un de ses membres. Un membre exclu officiellement ou non devient un poison pour le groupe. Chacun des éléments du groupe va s’identifier plus ou moins à l’acte d’exclusion donc à l’exclu. Même si ce départ est souhaité par une majorité des membres du groupe… La trame est la suivante, si l’on peut se passer d’un élément perturbateur, on peut se passer des autres aussi. Car les éléments perturbateurs dans un groupe ont une fonction vitale pour ce dernier, ils régulent. Accepter l’exclusion c’est accepter de se voir éjecté un jour. D’où le fait qu’inconsciemment tous les membres du groupe s’identifient au rejeté à plus ou moins brève échéance.
Seul le leader ne d’identifiera pas, car s’il y a exclusion, il en est en parti responsable et parfois c’est de lui que provient la décision. A terme ceux qui sont à l’origine du rejet, recréeront la situation, ce qui obligera le leader à organiser un démantèlement total.
Le leader
Comme on vient de le voir le rôle du leader est prépondérant pour le bon fonctionnement d’un groupe. Etre à l’origine ou laisser se produire une exclusion est un piège dans lequel un leader ne doit pas sombrer. En cas de disfonctionnement c’est à lui que revient le rôle d’arbitre. Il doit aplanir les difficultés et recadrer le groupe. Pas question de prendre parti pour les uns ou les autres, il doit rester impartial.
Etre leader demande un esprit de sacrifice et beaucoup de disponibilité. Disponibilité prise sur sa vie privée.
Pour récapituler, la dynamique d’un groupe dépend du leader et de ce que chaque membre est prêt à donner au groupe. Dans un bon groupe, il n’y a pas de bons, ni de mauvais éléments, on n’y trouve que des personnes différentes.
Seuls les groupes d’enfants peuvent s’offrir le luxe d’exclure « T’es plus notre copine ou notre copain, on veut plus jouer avec toi  » Ces groupes-là se doivent d’être éphémères, car les enfants sont au stade de l’apprentissage de la vie en société.