C’est faisandĂ©

Une cloche sonne, sonne..

Dans le village tout est calme, reposĂ© entends-tu les clochettes tintinnabuler. Au loin une pauvre Hère appelle son rejeton :
"Archi va ranger la pendule !" Le rejeton lui rĂ©pond : "Attends, M’man j’ai pas fini mon topic !" ...." Archi Ă table !" - "Attends M’man je range la pendule !" - "Archi tu n’aurais pas un problème de dĂ©calage horaire ?" - "Non M’man, ça dĂ©pend de quel cĂ´tĂ© de la pendule tu es !" ...... La mère s’interroge "Est-ce qu’on Ă©lève nos enfants comme il faut ? Va t-on parvenir Ă en faire de vrais dĂ©mocrates, citoyens et rĂ©publicains ?"

Et pendant ce temps, drapĂ© dans son nouveau costume en plumes avec une plume au................ TUUUUUUUUT !!!! (censure) Le faisan faisande. Il fait ce qu’il faut pour attirer l’attention de sa bande d’emplumĂ©s, dirigĂ© par le grand chef To Potos et son adjoint La Popotte.
Les jeunes coqs par charitĂ© le laissent Ă©crire n’osant l’Ă©jecter. Ces coqs sont de combats et le Faisan n’a plus la cotte-cotte codette... Mais, il tente d’intĂ©resser la jeune garde.

 le Faisan : Au Village sans prĂ©tention j’ai mauvaise rĂ©putation.
 le Coq Chef : On s’en fout de ta vie !

Le Faisan est triste, ces jeunes blancs bec n’ont aucun respect pour les vieux ! Par devers lui : "J’vais tous les niquer, na !" (Il bave sa rage)
 la Poule : Tiens Faisan, voilĂ un bol de soupe populaire.
 le Coq Chef : Ca va pas, le Conseil a interdit de faire la charitĂ© identitaire, c’est pas chrĂ©tien !

Notre Faisan fait ceinture, tintin, bernique, il est condamnĂ© Ă jeĂ »ner. RusĂ© comme un vieux renard, il se dĂ©guise en Corbeau et ....

"Pour montrer sa belle voix, il ouvre un large bec et laisse tomber sa proie.." [J. de La Fontaine]
Le Coq Chef s’en saisit et dit :

"Si t’as que des merdes comme-ça Ă nous refiler, tu peux te les garder !"

"Comme la plume au vent.. lalalalala"

ChOQuĂ© par tant de mĂ©chancetĂ©, le pauvre Faisan exclu s’en repartit conter son Ă©moi aux villageois. Il leur fit part des projets qu’avaient mis Ă jour cette bande de jeunes loups aux becs durs.

Le villageois n’en eurent cure...
Cependant, ils lui dirent :

" Sois ce que tu veux, mais cause correct comme nous tous. Sinon, il va t’en cuire"

MalgrĂ© tout, heureux d’ĂŞtre dĂ©livrĂ©s du Loup et de la Troll, ils firent d’une pierre deux coups, plus de peste ni de poux. Pas rancuniers et tolĂ©rants, ils jetèrent de quoi manger au mendiant. Qui reconnaissant enfin les bons cĂ´tĂ©s de la dĂ©mocratie, en profita pour becqueter et fit un mĂ©a culpa en texte. Et au claire de la lune il le leur chanta :

Déjàtout petit garçon

Je faisais mes tours de con

en chanson

Et quelques années plus tard

J’ai sorti mes habits noirs

En me planquant.... La vie c’est plus marrant en chantant.